J’ai embrassé l’aube d’été.
Rien ne bougeait encore au front des palais. L’eau était
morte. Les camps d’ombres ne quittaient pas la route du bois.
J’ai marché, réveillant les heleines vives et tièdes, et les pierreries
regardèrent, et les ailes se levèrent sans bruit.
La première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de
frais et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom.
Je ris au wasserfall blond qui s’échevela à travers les sapins:
à la cime argentée je reconnus la déesse.
Alors je levai un à un les voiles. Dans l’allée, en agitant les bras.
Par la plaine, où je l’ai dénoncée au coq. À la grand’ville
elle fuyat parmi les clochers et les domes, et courant comme
un mediant sur les quais de marbre, je la chassais.
En haut de la route, près d’un bois de lauriers, je l’ai entourée avec sevoiles amassés, et j’ai senti un peu son immense corps.
L’aube et l’enfant tombèrent au bas du bois.
Au réveil il était midi.
TRADUZIONE in ITALIANO di A.Giramundo
Ho abbracciato l’alba d’estate.
Niente si muoveva ancora in fronte ai palazzi. L’acqua morta.
Gli accampamenti d’ombre non lasciavano la via del bosco.
Ho fatto una passeggiata, svegliando aliti vivi e tiepidi,
e le gemme guardarono, e le ali s’alzarono senza rumore.
La prima impresa fu, nel sentiero già pieno di freschi e pallidi bagliori,
un fiore che mi disse il suo nome.
Ho riso alla cascata che si affacciava tra gli abeti:
sulla cima argentata ho visto la dea.
Quindi ho sollevato uno ad uno i veli. Camminando, agitando le braccia.
Attraverso la pianura, dove l’ho annunciata al gallo.
Nella grande città, fuggiva attraverso i campanili e le cupole,
e correndo come un mendicante su marciapiedi di marmo,
io l’ho cacciata.
In cima alla strada, nei pressi di un bosco di lauri, l’ho avvolta nei suoi veli ammassati,
e ne ho sentito un po’ l’immenso corpo.
L’alba e il fanciullo caddero ai piedi del bosco.
Al risveglio era mezzogiorno.
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